Bonjour à toutes !
Je vais vous raconter l'histoire de ma rencontre avec cet 'Homme aux yeux bleu', nommé Hatem.
La plupart des choses marquantes et troublantes d'ordre spirituel qui se produisent dans ma vie se passent à travers le rêve principalement. J'aime rêver, et je pense que c'est réciproque. Il est donc normal que ce Grand Blond d'Hatem ai utilisé ce moyen.
Les deux premiers rêves que j'ai pu lui associer, par l'impression forte qu'ils m'ont laissés (pouvez vous imaginer être rempli d'émotion et visualiser très nettement une paire de magnifiques yeux bleu-gris, à la fois doux, solide, incroyablement puissant, et chaud malgré leurs froides apparences ?) sont fondateurs.
Le premier, était la base de tout. J'étais dans le jardin de mes parents, et j'ai regardé autour de moi. A quelques distances se trouvait la piscine, et, juste à quelques centimètres d'un coin, un homme, habillé dans un costume 3 pièces gris sombre/noir. Je suis partie vers lui en courant, mais je me suis réveillée avant de l'avoir atteins.
J'ai étais très étonnée ; il était grand, mince, et me regardait, même si je ne pouvais pas voir son visage.
Le second, se situait dans un jardin très luxuriant, situé sur une hauteur surplombant une ferme. la végétation était très très dense, et me bouchait le chemin vers une clairière où je voulais aller ; une clairière que j'ai finis par atteindre, petit halo de paix baigné de soleil parmi cette jungle de fleurs et branchages. Là, se trouvait encore cet homme, qui m'avait tant marqué la première fois. Étrangement, j'étais vêtue d'une robe blanche d'été, très légère ; lui était toujours en costume (je vous le dis, dans mes rêves il sera toujours habillé très classe, avec une prédilection pour les costumes, 1 fois un pull chic et sobre et un pantalon bien accordé, dans des tons plutôt froid, mais ré haussés d'une écharpe rouge vif..... Bref !).
Je me suis littéralement jetée dans ses bras pour un câlin mémorable. J'ai pu enfin lever les yeux et contempler seulement ses yeux ; le reste de son visage m'était inaccessible. Mais rien que cela ; une émotion très forte, qu'on sait dors et déjà ne pas appartenir au domaine du simple rêve m'a envahi. Cela fait déjà quelques années ;mais le souvenir reste clair, j'espère que cela continuera longtemps : ) ! (je n'ai pas vraiment de doutes en faite...)
Voici les deux premières approches. Maintenant il me faut vous raconter comment j'ai trouvé son nom ; cela marque une autre étape fondatrice dans la relation.
J'aime beaucoup lire Goethe ; j'avais donc emprunté à la bibliothèque de mon lycée un recueil de poésie nommé
"le Divan" qui a pour inspiration des poèmes orientaux, notamment persans. Il est séparé en plusieurs 'livres'. Celui qui nous intéresse est le
Livre de Souleika. C'est une très long livre, et Goethe a composé les poèmes alors qu'il avait une correspondance avec Marianne Von Willemer, avec qui il nourrit une fulgurante passion.
Le livre est donc un 'dialogue' entre deux amoureux, nommés Souleika et Hatem.
On va dire... que 90% des formulation me parlaient énormément. D'une façon qui résonne tout à fait avec ma corde intérieure, je ne pouvais pas l'ignorer, c'était impérieux, limpide. Le taux de clarté à encore augmenté, lorsqu'un soir, dans le tumulte familial des conversations je lisais un certain passage, et il s'est passé une chose étrange ;
" Sous mille formes tu peux te cacher,
Pourtant, ô bien-aimée, sitôt je te reconnais ;
Tu peux te couvrir de voiles magiques,
O toute présente, sitôt je te reconnais.
Comme tu t'appelles désormais Souleika,
Il faudrait que, moi aussi, je reçoive un nom.
Quand tu chanteras ton bien-aimé,
Hatem seras mon nom."
Dans le bruissement ambiant d'une maison, j'ai subtilement glissé dans une sorte de courte mise 'hors du monde", comme si les sons étaient atténués autour de moi, et la vue légèrement floutée (un effet tête dans l'eau) : de telle sorte que j'ai pu entendre une voix, dire seulement "Hatem" ; puis tout est revenu à la normal ; j'ai su que désormais, quand je chanterai mon bien-aimé, Hatem seras son nom
Voilà. Hatem, vient de Hâtim al Tâ'î, un personnage dont la générosité semble légendaire. De plus, "Hatem" peut être traduit par "Le Juste/Le Juge", ce qui correspond pas mal à la racine latine de mon prénom (La Justice).
Voici à peu près le point de départ !